Après la bataille de Snowind, Scarlett s’est retrouvée dans le coma durant lequel elle rencontre la Déesse Chronowa. Mais pendant son sommeil, Terenezza détruit la pierre sacrée du Nord ; s’ensuivent une invasion de démons ainsi que la déclaration de guerre de deux pays contre le Paristan.
C’est l’état d’urgence ; les ennuis s’accumulent en peu de temps. Les personnages se rassemblent pour parler stratégie dans une scène au ton sérieux qui permet de résumer la situation du pays. L’heure n’est pas à la plaisanterie ! Enfin...
La trahison de Dios a porté un sacré coup au dianaïsme. Pourquoi a-t-il fait ça ? Hélas, les explications ne convainquent pas complètement. Bien qu’il soit plutôt rusé et intelligent, ses choix témoignent d’une naïveté étonnante. D’autant que le tempo rapide de ce tome joue en sa défaveur.
Sania est elle aussi au devant de la scène. À travers elle, on explore le poids du rôle de la Sainte. À partir du moment où une jeune fille est désignée comme la nouvelle Diana, cette dernière perd son identité, en commençant par son prénom. Un sacrifice bien cruel pour une fillette, également obligée d’endosser de lourdes responsabilités. Elle se retrouve seule : difficile de se comporter naturellement avec elle. C’est pourquoi Scarlett, qui s’intéresse réellement à Sania, représente pour la jeune fille quelqu’un de très précieux.
Place à la bagarre. Scarlett joue avec les démons en leur donnant un cours de danse tout en les frappant. Un déroulement amusant pour nous autant que pour l’héroïne. Les pétales de fleurs accompagnent cette boucherie dont se dégage la classe et le charisme de Scarlett.
Ce qui est sûr, c’est qu’on ne s’ennuie pas dans ce volume. Beaucoup de choses se déroulent et les scènes d’actions sont très fréquente. Quelques maladresses sont présentes, mais rien de bien méchant. Scarlett est toujours aussi attachante et reste le plus grand atout de l’œuvre.
(par Malgorzata Natanek)
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