Comment ce livre est-il venu à vous ?
L’élément déclencheur a été l’Affaire des caricatures de Mahomet. Cela fait 22 ans que je travaille sur les mouvements intégristes musulmans. J’ai non seulement travaillé sur ce sujet en tant que journaliste, écrivain, réalisateur de documentaires pour la télévision ou conférencier, etc., mais je suis perpétuellement à la recherche de nouveaux supports parce que j’assume, à côté du travail sur ce sujet, un engagement personnel extrêmement fort contre l’intégrisme musulman et contre le terrorisme. Étant moi-même de confession musulmane, j’ai toujours pensé que les Musulmans avaient des devoirs avant tout le monde de se battre contre ce que j’appelle leur « extrême droite », comme le font aujourd’hui toutes les sociétés civilisées contre leurs franges les plus marginales.
Cela, pour plusieurs raisons :
On dit souvent qu’aujourd’hui les esprits se rétrécissent et que les réflexions se crispent, que tout n’est plus que stigmatisation et amalgame… Or, pour qu’il n’y ait ni stigmatisation, ni amalgame, il faudrait que les Musulmans non-extrémistes, non-intégristes, non-terroristes, se démarquent clairement à travers des condamnations, des prises de position contre ce qu’il y a de plus abject dans ces phénomènes qui tentent de nous terroriser, tous autant que nous sommes.
Les Musulmans ont d’autant plus cette légitimité-là qu’ils sont statistiquement et historiquement les premières victimes de ces gens-là. Contrairement à ce que m’on croit, les premières victimes du terrorisme islamiste, ne sont ni les Américains, ni les Israéliens, ni les Français, ni les Russes… Ce sont d’abord les Musulmans. Ils doivent donc se déterminer. C’est essentiel pour moi.
En ce qui me concerne, j’ai toujours voulu me déterminer à travers un combat idéologique que je mène et que j’assume parce que je crois profondément à un journalisme d’engagement. La France a fait naître cette forme de journalisme il y a 350 ans. La Révolution s’est faite en partie grâce à lui. Je suis très fidèle à cette vision du journalisme.
La rencontre entre ce journalisme et l’humour n’est-elle pas un facteur de décrédibilisation ?
Je suis fidèle à ma personnalité. Je me suis toujours décrit comme quelqu’un de sérieux mais qui ne se prenait pas au sérieux. Le sujet, je le traite sérieusement. Les gens qui ont peur de l’humour, qui se sentent obligés, lorsqu’ils évoquent un sujet sérieux, de parler et de s’habiller de façon grave, ne m’ont jamais vraiment attiré.
Goscinny disait : « Les gens sérieux me mettent en joie ».
Oui, moi de même, ils me font énormément rire. Parce qu’en réalité l’apparence de sérieux n’est pas forcément un gage de sérieux. Ce sont justement ceux qui s’y connaissent le moins qui ont le plus tendance à recourir aux artifices pour cacher leurs lacunes. Cela peut paraître prétentieux, mais je me suis beaucoup investi dans l’étude du phénomène du terrorisme islamiste. Même s’il me reste beaucoup à apprendre sur ce phénomène complexe, je commence à le connaître sur le bout des doigts. Ce n’est pas en m’empêchant de sourire que je ne vais pas travailler sérieusement sur la question.
Mais là n’est pas ma motivation essentielle : je mène un combat contre le terrorisme et contre l’intégrisme. Je pense que ce combat doit avant tout être idéologique. Vous qui êtes un spécialiste de la bande dessinée, vous savez fort bien que le premier Tintin raconte ses aventures au Pays des Soviets. Si Hergé a consacré son premier album au régime communiste, c’est parce que c’était une manière de désacraliser une image que les Soviétiques voulaient sacraliser à travers des postures, des costumes qui leur étaient propres. On visait à combattre le communisme à travers différents supports comme la bande dessinée, la littérature, le théâtre, le cinéma, etc. J’assume que ce combat idéologique puisse passer par le support de la bande dessinée. Elle est intéressante à plus d’un titre : elle désacralise l’image d’un terroriste qu’on a voulu sacraliser. Ben Laden n’est pas un prophète, rappelons-le, c’est un criminel. Et quand bien même serait-il un prophète, je ne l’épargnerais pas pour autant pour tous les crimes qu’il a, à tout le moins, inspirés.
J’écris aussi pour toucher un nouveau public. Il me semblait important de toucher un public plus jeune, moins porté sur les documents, les ouvrages journalistiques classiques.
La BD est un art de la synthèse. Raconter Ben Laden, un sujet si complexe, en peu de pages, cela n’a pas dû être facile.
J’ai dès le départ demandé à mon éditeur que le nombre de pages soit le plus fourni possible. On est arrivé à une centaine de planches dans lesquelles, je ne me suis pas seulement arrêté à raconter la biographie de Ben Laden, mais aussi l’évolution du terrorisme islamiste sur ces trente dernières années. Pour ce faire, j’ai essayé de m’arrêter aux étapes les plus importantes et notamment la Guerre en Afghanistan et la rencontre entre Abdallah Azzam et Ben Laden, la période d’exil de Ben Laden au Soudan, son retour en Afghanistan, l’arrivée au pouvoir des Talibans, etc. J’ai aussi voulu donner une dimension internationale au mouvement : j’ai parlé des terroristes algériens, égyptiens, soudanais et leurs différents liens pour aussi montrer que le terrorisme islamiste ne se résume pas à Ben Laden. Il est celui qui l’incarne le mieux, c’est peut-être le chargé de communication de l’idéologie islamiste, la figure médiatique du terrorisme islamiste, mais il n’est pas le terrorisme islamiste qui est beaucoup plus vaste et plus profond que cela.
J’ai essayé de faire passer ce message dans la BD. Sur le caractère synthétique de l’ouvrage, j’ai tenu à mettre en fin de volume une série de notes avec des références aux pages et aux évènements, pour accréditer le fait qu’ils se sont bien passés, faisant ainsi attention à ce que les gens arrivent bien à démêler la fiction de la réalité. J’ai aussi fait en sorte que, dans le découpage, la partie de la réalité représente au moins 75% de la matière. La partie fiction ne vient là que pour faciliter et fluidifier la narration, pour justement décrisper totalement la lecture et lui conserver un côté ludique et satirique. Même dans les aspects fictifs, je me suis inspiré de faits réels. Par exemple, quand je montre la CIA qui expérimente un vaccin pour reformater le cerveau, ce sont des expériences qui ont vraiment eu lieu pendant la Guerre Froide. Des tests ont été faits par l’armée américaine sur d’anciens nazis et sur des agents soviétiques.
On retrouve des personnages connus, comme George W. Bush, les services secrets américains ou français… Avec l’impression parfois d’une grosse farce, comme cette scène où l’on montre que le gouvernement américain est prévenu de tous les côtés pour les attentats du 11 Septembre. En voyant ces gouvernants pas très conséquents, on rit parfois un peu jaune…
Je vais dire les choses d’une manière assez brutale. Je suis journaliste et j’ai rencontré dans ma carrière des responsables politiques dans tous les pays du monde. Je pense que l’imaginaire collectif s’est fait une fausse idée de la capacité intellectuelle de ceux qui dirigent le monde. Il y a une minorité d’hommes politiques extrêmement fins et intelligents, mais c’est une rareté. Le plus souvent, les hommes qui sont à la tête des institutions parmi les plus importantes au monde et dans les plus grandes démocraties sont parfois d’une intelligence très limitée, et c’est là un euphémisme. Si certains confrères journalistes politiques nous lisent, ils souriront discrètement, parce que c’est vrai.
Tous pourris et tous cons ?
Non, je suis radicalement opposé à ce discours. Simplement, les idiots existent aux plus hautes fonctions. Si je voulais être plus méchant, je dirais que les gens intelligents ne vont généralement pas vers la politique. C’est une réalité qu’il serait long de développer ici.
Par rapport à l’administration américaine, il y a aussi une réalité qui pose question : que sait-on de cette administration, de cette hyper-puissance, si ce n’est que ce qui a été forgé dans notre esprit par Hollywood et les feuilletons télé ? La bande dessinée, les comics, le cinéma américain nous ont appris que chaque fois qu’il y avait un méchant qui menaçait les États-Unis, qui pouvait être incarné par un Alien venu d’un autre monde, un Soviétique ou un méchant terroriste, il y avait toujours un Superman, un Batman, un super-héros qui venait sauver le monde à la dernière minute.
Je crois profondément que les idées conspirationistes ont pu naître parce que beaucoup de gens n’ont pas pu accepter que l’hyper-puissance américaine soit mise en échec par dix-neuf terroristes munis de simples cutters, et un « arsenal » de quatre avions qui vont mettre à mal la première puissance mondiale. Cela a bouleversé énormément de personnes.
Mais en réalité, que sait-on de l’hyper-puissance américaine ? Rien. Les États-Unis sont-ils vraiment capables de tout ce que nous raconte Hollywood ? Non, on a vu qu’au Vietnam, en Irak récemment, ils avaient des difficultés à s’imposer sur le terrain, y compris militairement. Il y a une grande technicité, une forte technologie, mais je pense qu’on exagère la puissance américaine et l’intelligence des dirigeants américains.
Et est-ce qu’on exagère la puissance et l’intelligence d’Al Quaïda, pour autant que cela existe ?
Al-Quaïda existe. On a toutes les preuves matérielles. Je me suis rendu en 22 ans à sept reprises au Pakistan et en Afghanistan. J’ai fait le tour du monde arabe. J’ai rencontré des idéologues d’Al-Quaida, j’ai rencontré des militants et des terroristes d’Al-Quaida. Je sais qu’Al-Quaida existe, ce n’est pas une invention. Certes, c’est une nébuleuse, une organisation qui s’appuie sur sa désorganisation. En Occident, on a tendance à projeter sa propre grille de lecture sur une organisation qui n’est pas occidentale. En réalité, on sous-estime sa capacité de nuisance en exagérant son organisation qui n’est pas, comme ce que l’on connaît en Occident, pyramidale comme l’ETA ou l’IRA. Al-Quaeda est une base de lancement idéologique, pas opérationnelle systématiquement. Chaque acte réalisé par ses membres a besoin d’une légitimation idéologique, théologique.
Sa finalité est celle de tous les mouvements sectaires ou obscurantistes, je dirais même fascistes, qui cherchent à changer les choses par le chaos, à imposer leur vision du monde et un projet de société à la majorité parce qu’ils sont convaincus qu’ils détiennent la vérité et que nous sommes dans le faux. On veut nous ramener dans le droit chemin par la force.
Son action vise d’abord à déstabiliser les pays arabo-musulmans pour y instaurer la loi islamiste, la Charia. Puis à être dans une position extrêmement belliciste qui consiste à tenter de punir les sociétés occidentales pour pousser leurs opinions publiques afin que les dirigeants occidentaux cessent leur soutien aux pays arabo-musulmans et que l’on accepte au moins leur projet de société, que l’on cesse de gueuler quand on lapide une femme, quand ils imposent le voile, etc. Les intégristes n’ont pas l’humilité d’accepter que le projet de société qu’ils proposent est non seulement mauvais pour les autres mais aussi pour eux-mêmes.
Il y a un personnage secondaire qui apparaît à un certain moment, c’est Thierry Meyssan. [1]
Il a joué un rôle. Ben Laden a commis un attentat contre les deux tours et contre le Pentagone et ensuite, Thierry Meyssan a commis un attentat contre la vérité. Il est l’illustration d’une alliance « rouge-brune-verte » qui a commencé à s’opérer depuis quelques années. Une alliance entre l’extrême-gauche, l’extrême droite et les Islamistes autour de ce que j’appelle aujourd’hui « l’anti-sémi-sionisme », un antisémitisme qui se drape sous la Burqa et qui devient un antisionisme, et un anti-américanisme de l’extrême droite, française entre autres, qui entretient aussi un racisme particulier qui consiste à attribuer aux Arabes et aux Musulmans un archaïsme naturel, un sous-développement congénital qui ne les prédestine pas à autre chose qu’à l’intégrisme ; qui fait que donc, ils ne peuvent être que « comme cela ». D’où le soutien de Jean-Marie Le Pen à l’Iran.
D’un autre côté, on a des extrémistes qui ont trouvé dans certaines chapelles de l’extrême gauche des porte-voix, des « alliances objectives » comme on disait naguère dans ces groupuscules, où l’un pense utiliser l’autre à son profit. En réalité, de tout cela, ce sont les islamistes qui sortent gagnants car ce sont eux qui ont la plus grande capacité de mobilisation et de nuisance. L’extrême gauche, à côté d’eux, ce sont des petits joueurs. Que sont-ils capables de faire ? Ils sont contents de soutenir ce qu’ils ne peuvent plus faire : des actions criminelles.
Est-ce que quelque part, comme pour Sarkozy, le fait de mettre ainsi Oussama Ben Laden en évidence, même sous le biais de l’humour, cela ne les glorifie pas plus qu’autre chose ?
Non. C’est le contraire. Humaniser Oussama Ben Laden, c’est plutôt un bien. Pourquoi ? Parce que l’on a souvent tendance à en faire une sorte de monstre, de bête immonde… On entend souvent l’expression « fous d’Allah ». Le fou, on le déresponsabilise, il n’est pas responsable de ses actes. Non, Oussama Ben Laden n’est pas fou. Si cette BD peut faire comprendre qu’il n’est pas fou, cela le rendra responsable de ses actes.
Grâce à Philippe Bercovici notamment qui a su croquer Ben Laden sans pour autant le rendre sympathique, je pense à nous avons réussi non pas à glorifier ce terroriste mais plutôt à le démystifier : Ben Laden est une crapule, mais il est par ailleurs d’une grande douceur avec ses proches : Hitler était aussi adorable avec son chien !
Oussama serait une « bête », « une pieuvre islamiste » ? Non : Les terroristes ont des femmes et des enfants, une aspiration, ils aiment les bonnes choses, ils sont contents au moment de la naissance de leur enfant, ils vont aux toilettes… Ce sont des êtres humains comme nous, mais qui sont capables du pire, cela on a tendance à l’oublier.
C’est ce qui s’est passé avec Hitler : ces « monstres », comme on dit, ne reflètent pas autre chose que notre propre humanité. Il y a chez l’être humain cette catégorie obscure capable du pire, de tuer des innocents, des enfants, des femmes enceintes, des vieillards… Nier le fait que ce sont des êtres humains comme nous, c’est faire une escroquerie à sa propre réflexion. L’objectif de cette BD n’est pas de les diaboliser mais de les réduire à leur plus simple expression. Ben Laden n’est ni un dieu, ni un prophète, ni un monstre, ni un fou. C’est un homme qui croit en une idéologie extrêmement dangereuse, très pragmatique, qui a voulu sacraliser son image.
Mais au-delà de cela, pour expliquer des concepts un peu complexes, il a fallu le recours à l’image, à la satire et à la caricature. Un exemple : J’ai toujours été sidéré par la relation que les islamistes ont par rapport à la femme que l’on dissimule sous une burqa, que l’on frappe, que l’on violente. Or, ils ne peuvent tellement pas s’en passer qu’ils se permettent d’avoir trois voire quatre épouses et des maîtresses. Cette attirance-répulsion vis-à-vis de la femme en fait des gens très ambigus, et en réalité très fragiles, car quelqu’un qui, foncièrement, déteste la femme, au point de cacher son corps, son visage, de la dépersonnaliser, ne va pas chercher à l’épouser et certainement pas en épouser quatre.
Cette bande dessinée est un nouvel acte militant contre l’extrémisme et le terrorisme. Vous avez été menacé maintes fois, vous avez été victime d’attentats…
En Algérie, oui.
Est-ce que s’attaquer à Ben Laden par un moyen prohibé dans l’Islam, l’image, ce n’est pas pour vous prendre de nouveaux risques ? Comment vous faites, vous vous promenez sous une burqa dans la rue ?
Sans déconner, je l’ai fait, pour le gag. J’avais rendez-vous avec quelqu’un, un ami que j’estime beaucoup. Mais entre lui et moi, il y avait une divergence : lui, il n’est pas gêné outre-mesure par les femmes qui portent la burqa dans la rue. Moi, si. La semaine dernière, il m’attendait à la terrasse d’un café. J’ai mis la burqa et je suis passé deux fois devant lui. Après, je l’ai appelé, je luis ai dit « Je suis la femme en burqa et je t’emmerde ». Je voulais aussi voir le regard que portaient les gens sur la femme en burqa. Elle n’existe pas, la preuve : cela pouvait être moi.
En ce qui concerne les risques, ma position est très claire : ce n’est pas du courage ou de lâcheté. C’est une question que j’aborde avec sérénité depuis fort longtemps. J’ai perdu toute crainte d’être buté par les intégristes lorsque j’ai compris que, statistiquement, les terroristes ont tué davantage des innocents qui ne les ont jamais critiqués, qui n’ont même jamais parlé d’eux ou même pensé à eux. Je pense à celles et ceux qui sont morts dans les trains de Madrid, dans les Tours du 11-Septembre, dans les attentats de Londres, dans les attentats de Paris en 1995. Majoritairement, ils n’étaient ni engagés, ni militants. Il y a une phrase d’un journaliste algérien Tahar El Djaout qui décrit cette situation : « Tu parles, tu meurs ; tu ne parles pas, tu meurs ; alors, parle et meurs. »
Il peut y avoir une inquiétude pour ses proches…
Il y en a toujours une, bien sûr. Mais je suis en rupture avec ce monde dans lequel les gens ne seraient même plus capable de sacrifier ne serait-ce qu’un iota de leur confort. Moi, je suis prêt à mourir pour des idées. Je le dis avec froideur. Je n’ai pas à me cacher, à être honteux parce que je me bats contre un fascisme. C’est un phénomène extrêmement dangereux. J’ai eu amplement le temps de le mesurer en perdant des amis, en voyant comment vivent les sociétés qui sont dirigées par des islamistes. J’ai vécu en France cinq ans sous protection policière, car la police avait des informations disant que des intégristes voulaient m’assassiner. Le fait d’avoir témoigné en faveur de Charlie Hebdo, d’avoir soutenu Robert Redeker, d’avoir enquêté sur l’Affaire des caricatures (j’en ai fait un reportage et un livre), le fait d’avoir enquêté sur Tariq Ramadan, d’avoir dénoncé le double discours de l’Union des Organisations Islamistes de France, de m’être opposé au voile, de défendre la laïcité, etc. tout cela m’a valu des menaces.
Si on place le curseur sur la base des menaces et des intimidations, on ne peut plus rien faire : ni défendre les idées républicaines, ni défendre les idées laïques, ni le droit d’être athée, agnostique ou de changer de religion, etc. Je refuse de vivre ce diktat. Que cela me coûte la vie, je l’assume. Ma propre famille, en dépit des craintes et des peurs, me soutient car elle connaît le niveau de dangerosité de ces gens-là. Simplement, tout le monde a compris que ce n’était pas négociable.
Propos recueillis par Didier Pasamonik, en août 2009.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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[1] Thierry Meyssan est notamment l’auteur d’un ouvrage dans lequel il défend la thèse selon laquelle les attentats du 11-Septembre seraient le fruit d’un complot interne aux États-Unis.
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