On vous parlait des formats, l’autre jour, de ces histoires qui ont le temps de se déployer sur des centaines de pages, à l’exemple de ce que le Japon a pu faire de mieux dans ce domaine. Nous pensons depuis longtemps que les formats étriqués devaient rendre gorge même si le feuilleton elliptique à la franco-belge a rendu bien des services et n’a pas fini d’en rendre.
Des ellipses, il n’y en a guère dans cet album qui alterne de tendres moments de bonheur avec des scènes qui vous font monter les larmes. On arrive à la fin du livre le cœur lourd, l’esprit embué d’émotion et l’on découvre que l’histoire continue. C’est formidable ! Lucille de Debeurme devrait peser de tout son poids dans la prochaine sélection d’Angoulême. Et ce n’est pas qu’une image.
(par Didier Pasamonik - L’Agence BD)
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