Pour la première fois, Floc’h se livre, parle de son père un peu strict qui aimait le dessin mais qui préférait que ses enfants fassent des études « sérieuses » ; de ses fugues quand il est adolescent qui obligent ses parents à confier son éducation à des amis de la famille ; son arrivée à Paris, son inscription aux Arts-Déco et sa rencontre avec François Rivière ; ses premiers dessins pour la collection Marginalia chez Glénat ; sa visite chez Hergé et la conception du Rendez-Vous de Sevenoaks (éditions Dargaud)…
Il en explique le contexte de la sortie : « la mort des héros traditionnels » ; le rôle précurseur de Tardi ; ses choix artistiques : « Si je devais choisir entre Hergé et Jacobs, je prendrais Jacobs, parce que c’est plus ma nature… Mais le génie des deux, c’est Hergé ! » dit-il.
Il confesse qu’il n’est pas fait pour la bande dessinée (« On n’a pas le temps de s’attarder sur un dessin »), il se sent davantage comme un illustrateur, d’où son travail pour la publicité et pour l’affiche, et ses étonnants portraits. « Mais un illustrateur qui aime le livre » précise-t-il.
Élégance et cohérence. So British...
Voir en ligne : UN SITE SUR FLOC’H : L’HOMME DANS LA FOULE
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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