Comment parler du Dernier Sergent ? C’est un journal, et c’est tout sauf un journal. C’est une œuvre sur les marges nées du libéralisme. Un acte d’insoumission. Fabrice Neaud y concilie avec brio deux attitudes : une absence de concessions sur les sujets qui comptent et un souci permanent de requestionner pour ne jamais tomber dans le simplisme.
Le Dernier Sergent de Fabrice Neaud ne peut pas être pensé indépendamment des autres tomes de son « journal ». À cela, deux raisons : il y prolonge des (...)